Voeux au conseil d’administration

Les traditions usuelles de l’UARL veulent que le premier conseil d’administration de l’année soit un moment particulier à la fois pour entretenir les liens de convivialité chaleureuse qui unissent les différentes associations membres de cette fédération et pour prendre le temps de faire le bilan de l’année écoulée et d’entrevoir les perspectives qui seront assez fédératrices pour emmener l’ensemble de tous les bénévoles que nous sommes sur d’autres chemins de découvertes et de construction à plusieurs.

Les messages que je vais vous transmettre ce soir seront donc une avant-première de ceux que je souhaite relayer lors de l’assemblée générale en y ajoutant probablement une touche plus personnelle car j’ai appris pendant cette année à mieux connaître parfois mieux comprendre ce qui se cache derrière les visages qui habitent la table presque ronde de la salle où siège habituellement le conseil d’administration.

L’héritage que j’ai reçu lors d’un certain CA du mois de mars 2018 est riche et parfois lourd d’une histoire de 85 ans. Il draine dans son sillon beaucoup de connaissances, de savoir-faire, de diversités de personnalités, d’objectifs communs et aussi de traditions qui sont à la fois le socle de ce que tous ensemble nous sommes et le reflet d’habitudes rassurantes mais quelque peu pernicieuses si elles érigent un écran de verre qui opacifie la vision que nous avons des évolutions sociétales qui nous entourent.

J’ai donc souhaité pendant cette petite année à la fois être dans le respect de tout ce qui a été construit avant moi, en particulier l’impalpable, l’indicible en d’autres termes ce que nous avons en nous et que nous partageons sans que nous ayons à l’expliquer, mais aussi la volonté d’arpenter à petits pas un chemin qui doit nous permettre de découvrir les moyens d’adapter nos structures, nos façons de faire à nos moyens humains qui sont plus restreints qu’il y a quinze ou vingt ans et à un monde extérieur qui n’a de permanent que le mouvement.

C’est dans cette optique que j’ai souhaité que nous puissions organiser « la Fête à Robert » à la fois pour remercier de tout son investissement mon prédécesseur mais aussi pour symboliser toutes les valeurs fortes et solides qui nous unissent et qui font qu’une association comme la nôtre puisse afficher 85 printemps. Mais c’est aussi pour cette raison que j’ai souhaité consulter plus activement le conseil d’administration et me nourrir de ses propositions, de ses coups de gueule, de ses coups de cœur. Il ne me déplait pas de constater que cette instance est vivante, bruyante, créative parfois coquine et espiègle tant que ses membres agissent et s’expriment dans un profond respect mutuel. J’en profite donc pour vous remercier pour toutes les suggestions que vous avez faites et qui feront notre année 2019.

Et l’animation sur l’école pourquoi tu n’en parles pas ? Me direz-vous … et bien parce que … je trouve qu’il est toujours difficile d’évoquer des instants que l’on vit comme des moments magiques. Magiques parce qu’en partant de rien, à plusieurs, on arrive à faire beaucoup, magiques parce que petit à petit l’on voit la MDP changer de visage, magiques parce qu’on arrive à travailler tous ensemble sans heurt majeur parce que chacun fait l’effort de respecter l’autre même si ça lui coute un peu, magiques parce que tout le monde s’investit naturellement et passionnément, magiques parce qu’on ne sait pas vraiment comment faire pour exprimer tout ce qu’on ressent et qu’on a juste envie de dire un mot, comme s’il était un grand tout : MERCI !

Et demain ? Il est assez limpide pour moi et doit s’organiser autour de quelques grandes convictions :

• Maintenir et entretenir l’état d’esprit qui est le nôtre car il est notre vraie richesse
• Diversifier les animations proposées grâce au bouillonnement d’idées de ce CA
• Adapter nos fondements structurels (statuts, règlement) à notre mode de fonctionnement actuel
• Travailler sur notre visibilité externe (logo, site, pub, …)

Cette forme d’engagement personnel m’amène à vous souhaiter le meilleur que vous puissiez espérer pour 2019 tout en n’oubliant pas ceux qui nous ont quittés en 2018 comme Guy Ringuet et à conclure par un proverbe africain qui nous ressemble bien « si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble ».

Roseline Ethoré
Présidente de l’UARL

3 janvier 2019